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3D Web Center - Portail de Communautés et d'Espaces 3D

Un regard d'innovant sur le monde du WEB ! En route vers le futur : Faits majeurs, Tendances, Curiosités contemporaines ... bientôt réalités de notre quotidien. Le WEB, matière vivante !

Dans 5 à 7 ans, "tout le monde [pourra] afficher du HTML 5"

Publié le 17 Octobre 2010 par 3D WEB CENTER dans Références - Sources

Dans 5 à 7 ans, "tout le monde [pourra] afficher du HTML 5"

Par Boris Manenti

23 avril 2010

HTML 5, bienvenue dans le web de demain

Sans-titre-1.jpgLe World Wide Web Consortium* (W3C) a invité le Nouvelobs.com à découvrir leur nouveau bébé : le HTML 5. Philippe Le Hégaret, responsable du domaine interaction chez W3C, et Dominique Hazaël-Massieux, responsable de l'activité Web mobile du W3C, ont présenté "le futur du web".

Inventé en 1991 par Tim Berners-Lee, alors chercheur au CERN, le HTML est un langage informatique composé de balises destiné à créer des pages web. La dernière version, dites HTML 4, datait de 1997.

Le HTML 5 s'est donc imposé de lui-même pour enfin "prendre en compte les nouveaux besoins technologiques sur le web" et ainsi répondre aux attentes des internautes, comme sur la vidéo par exemple, explique Philippe Le Hégaret.

"Simplifier, améliorer et adapter le web aux nouveaux usages"

Philippe Le Hégaret et Dominique Hazaël-Massieux (DR)

Concrètement, le HTML 5 simplifie le codage pour obtenir une meilleure intégration d'outils comme les lecteurs de vidéo et offrir une vitesse décuplée. "On va vers un web où l'on aura plus besoin de se gratter la tête et faire du code pour contourner les imperfections actuelles", résume-t-il.

Si le HTML 5 va simplifier la vie des développeurs de pages web, les utilisateurs devraient en voir les conséquences car la liste des apports du HTML 5 est longue. On peut citer l'intégration facile et rapide de vidéo, des fonctions de géolocalisation, la possibilité d'adapter les éléments d'une page en fonction de la taille de la fenêtre, etc.

"Les possibilités graphiques (avec SVG et les APIs pour la 2D et la 3D) seront les nouveautés les plus visibles", avance Philippe Le Hégaret. "Du point de vue de l'utilisateur, il y aura de plus en plus d'applications disponibles sur le web, sans avoir besoin d'installer un logiciel sur son ordinateur." On peut ainsi imaginer une application comme Google Earth directement accessible via le navigateur.

Côté mobiles, Dominique Hazaël-Massieux explique que le HTML 5 permettra de "développer des applications directement accessibles via les navigateurs". "L'utilisateur de mobile pourra ainsi utiliser ses applications favorites comme la géolocalisation, les e-mails, les SMS, la messagerie, la vidéoconférence, la réalité augmentée... directement dans le navigateur web du téléphone."

En somme, "le HTML 5 vise à simplifier, améliorer et adapter le web aux nouveaux usages", résume Philippe Le Hégaret.

Dans 5 à 7 ans, "tout le monde [pourra] afficher du HTML 5"

Pour ce qui est de la mise en place, "HTML 5 commence déjà à être implémenté dans les navigateurs", rapporte-t-il. "Il est possible d'utiliser la vidéo avec HTML 5 dès aujourd'hui."

Le problème de la généralisation repose simplement sur l'adoption par les internautes des navigateurs de dernière génération. "Il faudra attendre entre 5 à 7 ans avant que tout le monde possède un navigateur capable d'afficher du HTML 5", pronostique Philippe Le Hégaret.

Néanmoins, si "HTML 5 est le futur du web", il regorge encore de nombreux problèmes. Il reste beaucoup de travail au W3C pour normaliser le code et optimiser l'interopérabilité entre les navigateurs. "Il nous reste encore beaucoup de tests pour ancrer HTML 5 et obtenir un web interopérable", précise Philippe Le Hégaret.


* Le World Wide Web Consortium (W3C) est un organisme international à but non-lucratif chargé de promouvoir la compatibilité des technologies web telles que le HTML. Il est actuellement présidé par Tim Berners-Lee.

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Le World Wide Web Consortium (W3C) à l'Heure d'Internet sur téléphone

Publié le 17 Octobre 2010 par 3D WEB CENTER dans Références - Sources

Le World Wide Web Consortium (W3C) à l'Heure d'Internet sur téléphone

 

Interview de Dominique Hazaël-Massieux réalisée par Boris Manenti
http://geekcestchic.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/10/17/a-long-terme-les-appstore-vont-disparaitre.html 


17 octobre 2010

"A long terme, les AppStore vont disparaître"

dom.pngA l'occasion d'une conférence du World Wide Web Consortium* (W3C) dédiée à l'Internet sur téléphone, Nouvelobs.com a interrogé Dominique Hazaël-Massieux sur le web mobile du futur. Le responsable de l'activité web mobile au W3C apparaît comme passionné par ces nouveaux téléphones ultra connectés qu'il voit comme des "ponts entre le monde virtuel et le monde réel". "La multitude de capteurs sont autant de possibilité pour interagir avec le monde", plaide-t-il.

 

Nouvel Observateur : Quel est le rôle du W3C vis-à-vis du mobile ?

Dominique Hazaël-Massieux : Il y a cinq ans, le W3C a commencé à se pencher sur le web mobile, à une époque où il n'était envisagé que comme une nouvelle version du WAP. Une véritable expérience web mobile est arrivée avec les Smartphones. Pour dresser un bilan de ces cinq dernières années, je dirais que la première chose a été d'apporter le web au mobile, il faut maintenant apporter le mobile au web. Concrètement, il s'agit maintenant d'utiliser les atouts du téléphone portable - ses fonctionnalités, ses capteurs, etc. - pour développer l'expérience web sur mobile. Le W3C accompagne cette transformation. En 2008, nous avons désigné les "bonnes pratiques" pour que les développeurs adaptent le web aux contraintes du mobile. Maintenant, nous allons compléter ces conseils pour les applications web mobiles. Le marché de l'Internet sur téléphone tend vers des applications web mobile.


N.O. : Qu'entendez-vous par "application web mobile" ?

D. Hazaël-Massieux : Il s'agit d'utiliser les atouts du mobile dans une application lancée par le navigateur. Tout passe par le navigateur web. Le développement se rapproche d'un site, mais la présentation est comme une application. Les applications Facebook, Gmail ou Google Maps présentent sur de nombreux téléphones sont des applications web mobile. Les utilisateurs y sont déjà largement confrontés. Ils passent par des sites web, et non des applications dédiées, mais ne s'en rendent pas compte. Cette approche va se démocratiser dans les années à venir et devrait largement se déployer dans les deux prochaines années.


mobiwebapp.pngN.O. : Quel est l'avantage de ces "applications web mobile" ?

D. Hazaël-Massieux : Une application n'aura besoin de n'être développée qu'une seule fois pour être disponibles sur tous les systèmes et donc tous les terminaux. Aujourd'hui, la grande question concerne les systèmes d'exploitation. Nous sommes face à une fragmentation très importante entre Apple (iOS), Google (Android), Microsoft (Windows 7), Nokia (Symbian), Samsung (Bada), etc. La force des applications web est d'être disponibles sur une gamme beaucoup plus large de téléphones, mais aussi sur les ordinateurs, la télévision, l'automobile... Le web étant ouvert et très accessible aux développeurs, nous allons avoir une richesse incroyable d'applications, à la place d'un contenu décidé par quelques compagnies privées. Nous visons à la démocratisation.

N.O. : A quelle échéance surviendra cette démocratisation ?

D. Hazaël-Massieux : D'ici deux ou trois ans, environ 80% du catalogue d'applications disponibles sur des terminaux tels que l'iPhone trouvera un équivalent avec les applications web mobile. Celles-ci seront capables d'utiliser tous les capteurs et spécificités du téléphone. Géolocalisation, appareil photo et vidéo, boussole, micro, accéléromètre, gyroscope... tout fonctionnera via le navigateur d'ici l'an prochain. Pour l'heure, il y a encore quelques difficultés pour les jeux vidéo poussés avec de la 3D. La standardisation du web mobile prendra encore un ou deux ans.


N.O. : En quelque sorte vous prédisez la mort des AppStore ?

D. Hazaël-Massieux : Les AppStore me rappelle les premières années de l'Internet où dominaient les répertoires de sites web. Aujourd'hui, les portails ont pratiquement disparus au profit des moteurs de recherches. Avec les applications, c'est pareil. Aujourd'hui, trouver l'application dont on a besoin n'est pas toujours aisé. Avec les applications web mobile, ce sera beaucoup plus simple. Je ne veux pas prédire la mort des AppStore, du moins à court terme. Sur plus long terme, je pense qu'ils seront intégrés dans une approche beaucoup plus globale ou qu'ils vont disparaître.


045_IS098U69L.jpgN.O. : Les constructeurs, souvent propriétaires de ces AppStore, sont-il prêts à voir disparaître une importante manne financière ?

D. Hazaël-Massieux : La monétisation des applications web mobile est une question importante. Aujourd'hui, la vente directe d'applications rapporte des bénéfices énormes. On assiste à des premières tentatives de marchandisation des applications web mobile, avec des plates-formes comme Open App Market. Les fabricants ne peuvent écarter la question de la monétisation mais également des applications web. Ces applications web rendent leur produit plus attractif. Un nouveau modèle devra être trouvé.

 

* Le World Wide Web Consortium (W3C) est un organisme international à but non-lucratif chargé de promouvoir la compatibilité des technologies web telles que le HTML. Il est actuellement présidé par Tim Berners-Lee.


A lire aussi :
- HTML 5, bienvenue dans le web de demain

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HTML5 promet de révolutionner notre usage du Web

Publié le 14 Octobre 2010 par 3D WEB CENTER dans Références - Sources

par Guénaël Pépin, ZDNet France. Publié le 13 octobre 2010

 

Dossier - Plus de 10 ans après la publication de la norme HTML4, son successeur HTML5 promet de révolutionner notre usage du Web. Rétrospective et tour des attentes avec Tristan Nitot, président de Mozilla Europe et Daniel Glazman, cochairman du groupe de travail CSS au W3C.

 

VOLET 1 - Evolution ou révolution ? HTML5, la future version du langage de création des pages Web, attise autant la curiosité, l'envie, que la méfiance. Il est le successeur de HTML4, normalisé par l'organisme de définition des standards World Wide Web Consortium (W3C) en 1997.

Le Web est donc resté 13 ans sans évolution de son standard fondateur, une éternité durant laquelle les sites ont évolué, parfois de manière non standard. Le consortium n'est pourtant pas resté les bras croisés, comme l'explique Daniel Glazman, cochairman du groupe de travail sur le langage CSS au W3C.



1997 - 2010 : 13 ans de travail sur XHTML2 et HTML5



« Pendant toutes ces années, le W3C s'est d'abord focalisé sur XHTML 1.0 (la XML-isation de HTML 4), XHTML 1.1 (la même chose modularisée et qui n'intéresse quasiment personne) et surtout XHTML 2 en 2001 » retrace-t-il.

XHTML 2 « tentait d'occuper le même espace et était supposé être plus propre que le modèle HTML d'origine ». Il était donc incompatible avec l'existant (HTML4 et XHTML 1.0), « ce qui aurait obligé tous les éditeurs de site Web à investir énormément de temps et d'argent pour évoluer ».

Pendant ce temps, le HTML était laissé sur le bord de la route. « Le Working Group qui travaillait là-dessus ne voulait pas s'occuper de HTML4, tous les retours sur HTML4 et même les demandes d'harmonisation avec des standards plus récents (la programmation objet (DOM) par exemple) étaient rejetées. »

 

Le HTML laissé sur le bord de la route

Un enfermement qui a mené à la création d'un groupe, externe au W3C, pour travailler sur la cinquième version du HTML. « Ce comité, c'est le WHAT Working Group (WHAT WG), activement soutenu par Mozilla, Google, Apple et Opera. »

Le W3C a enfin abandonné le XHTML 2 au profit d'un travail sur HTML5, initié par le WHAT WG. Un choc des cultures : « Le W3C suit un processus assez (trop ?) rigoureux mais l'expérience des 16 ans d'existence du W3C a montré pourquoi c'est nécessaire ; de son côté, le WHAT WG fonce en ne se préoccupant quasiment de rien si ce n'est de la technique », poursuit Glazman.

 

Internet Explorer 6 et « la stagnation du Web »



Pour Tristan Nitot, président de Mozilla Europe, HTML4 est resté la norme tout ce temps à cause d'un autre facteur : la stagnation des navigateurs Web. En 2001, Microsoft lance Internet Explorer 6, une version majeure qui dominera le marché pendant de longues années, sans pour autant respecter les standards ou évoluer.

« C'était une époque où tout le monde développait des sites pour IE5 et 6, alors qu'on savait que ce navigateur n'avait pas d'avenir. On voyait la promesse du Web s'éloigner » se rappelle-t-il.

Selon le président de Mozilla, « cette période s'est terminée à la sortie de Firefox 1.0, fin 2004, ensuite rejoint par Chrome. À partir du moment où les éditeurs de navigateurs ont commencé à pousser le standard, les choses ont avancé rapidement, et surtout concrètement, avec le début des implémentations. »

Cette stagnation a aussi nourri le succès d'un logiciel propriétaire présent sur la majorité des ordinateurs aujourd'hui : Flash, de Macromedia (ensuite racheté par Adobe). Le lecteur a permis d'affranchir le Web des limites du HTML : animations complexes, audio, vidéo... au prix de l'utilisation d'une technologie non normalisée.

Une nouvelle promesse pour le Web

Pour revenir dans la course, la norme HTML5 se devait donc de proposer des innovations importantes. D'abord, de nouvelles balises « sémantiques » censées mieux définir le contenu d'une page (entête [header], menu [nav], section de page [section], article, pied de page [footer]...).

Ensuite de nouveaux types de contenus : l'audio, la vidéo, les animations 2D et 3D (canvas, pour créer des logiciels et jeux).

Il étend aussi les interactions avec le système : le Web « hors ligne » (stockage de contenus et utilisation de sites hors connexion), l'édition de contenus dans la page, le glisser-déposer, la géolocalisation, la détection de l'orientation ou encore l'accès à la caméra.

Pour Daniel Glazman, « le plus intéressant dans HTML 5 tient en deux morceaux : ces nouveautés et les trous de HTML 4 enfin comblés ».

Pour Tristan Nitot, c'est aussi une bataille entre modèles propriétaires et libres. « Le vrai défi du Web, c'est de se montrer pertinent en tant que plate-forme de développement face à deux grands adversaires » commente-t-il. « Sur le bureau, les technologies propriétaires que sont le plug-in Flash et dans une moindre mesure Silverlight, et sur le mobile, les applications natives distribuées par les app stores. »

 

Une bataille entre modèles propriétaires et libres

Sur le premier terrain, le succès du Web est pour lui garanti : « Le Web offre une ouverture (on peut interconnecter ses composants dans des mash-ups) et une base de développeurs sans commune mesure ». Sur mobile, « tout reste à inventer, d'autant que les app stores répondent aux attentes des utilisateurs. Mais le Web n'a pas dit son dernier mot ».

Daniel Glazman explique que « le but est de donner au Web un format ouvert, moderne, interopérable et répondant aux attentes et besoin des auteurs de sites. Cela finira par tuer Flash et Silverlight mais ce ne sera qu'un effet de bord, pas un but en soi ».

La bataille de l'ouverture ne serait enfin pas si manichéenne : « Apple contribue à un HTML5 ouvert en vendant des hardwares fermés et des contenus inexportables, Google contribue à un HTML5 ouvert en vendant de la publicité et un moteur de recherche fermé, et Opera contribue à un HTML5 ouvert alors que son logiciel n'est pas Open Source... ». Bref, les partisans de HTML5 ont encore des choses à prouver...

 

Les éditeurs de navigateurs, premiers promoteurs du HTML5



Pour tenir ses promesses, le « Web » dispose d'un soutien très fort des éditeurs de navigateurs. Même si la norme HTML5 ne sera pas arrêtée avant un très long moment, les principaux navigateurs (Internet Explorer 9 compris), intègrent déjà ses éléments en travail.

La communication autour de la nouvelle norme est aussi remarquable, notamment du côté de Google et Apple.

« Disons que l'enthousiasme des services marketing dépasse parfois la pensée des développeurs, et c'est bien naturel quand on se souvient de la longue période de stagnation du Web, à l'époque où Internet Explorer monopolisait le marché sans pour autant évoluer » justifie Tristan Nitot.

« Si l'exagération de certains discours marketing est le prix à payer pour retrouver l'innovation sur le Web, je trouve pour ma part que c'est un prix fort raisonnable » ajoute-il.

 

Encore loin d'être normalisé

Cet empressement ne serait d'ailleurs pas un problème, les navigateurs devant respecter la norme pour pouvoir s'y associer. Pour Daniel Glazman, « beaucoup d'erreurs dans un rapport de conformité de navigateur visible par tous fait bien plus de mal que tous les éléments marketing employés par la concurrence ».

La norme n'est enfin pas prête d'être finalisée. « Nous ne sommes pas ici en train de parler d'un meuble ou d'un kilomètre d'autoroute pour lesquels on peut donner des deadlines relativement précises (encore qu'en France, on soit spécialistes des deadlines non tenues...). »

« Il faut rédiger, faire des compromis, traquer les imprécisions, les incohérences avec d'autres spécifications, écrire des dizaines de milliers de tests qu'il faut valider, écrire le code dans les navigateurs qui implémentera ces fonctionnalités pour les tester. Bref, ce n'est pas pour demain » conclut le cochairman du groupe de travail CSS.



Sommaire Dossier HTML5
1 - Petite histoire et promesses d'une évolution majeure du Web
2 - Une nouvelle porte pour les applications riches sur le Web
3 - De nouveaux outils pour la sémantique et le référencement
4 - Le remplaçant de Flash sur la vidéo ?
5 - HTML5 pourra-t-il tenir ses promesses ?

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